Catégorie : Investir

FIP : Investir dans les entreprises de proximités

FIP : Investir dans les entreprises de proximités

La loi pour l’initiative économique de 2003 a créé une nouvelle catégorie de fonds communs de placement à risque, intitulés fonds d’investissement de proximité.

Les FIP (Fonds d’investissement de proximité) sont, comme les FCPI, une catégorie spécifique de FCPR, créée par la Loi pour l’initiative économique du 1er août 2003. Alors que les FCPI financent des sociétés innovantes de moins de 2000 salariés, les FIP ont pour objet le financement des TPE (très petites entreprises) et des PME non cotées oeuvrant dans des secteurs traditionnels et implantées régionalement.

Qu’est-ce que le FIP ?

Ce dispositif de défiscallsation des FIP permet une réduction d’impôt de 25% du montant de l’investissement réalisé pour partie dans les fonds de placement à vocation économique régionale.

Fonctionnement des Fonds d’investissement de proximité

Le FIP doit être investi à au moins 60% en parts de sociétés répondant aux critères européens de la PME (entreprises indépendantes de moins de 250 salariés) non cotées d’un territoire donné. Le solde, au maximum 40 %, peut être investi dans des produits non risqués tels des placements monétaires. Au moins 10% de l’actif du FIP devra être investi dans des jeunes entreprises de moins de 5 ans.

La réduction d’impôt consentie est égale à 25 % de l’investissement. Cet investissement est plafonné à 12 000 € pour un célibataire veuf ou divorcé et 24 000 € pour un couple marié ou pacsé soumis à imposition commune. La réduction est plafonnée à 3 000 € pour un célibataire veuf ou divorcé et 6 000 € pour un couple marié ou pacsé soumis à imposition commune.

La durée minimum de détention est de cinq ans avec la possibilité de sortie anticipée en cas de licenciement, invalidité ou décès de l’un des conjoints soumis à l’imposition commune.

Depuis le lancement des FIP, toutes les régions françaises, à l’exception du Limousin, sont couvertes par au moins un FIP et les deux tiers d’entre elles comptent au moins trois FIP. Les régions Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Bourgogne sont particulièrement bien couvertes.

En résumé : Moins connus que les FCPI, les FIP ont pourtant les mêmes avantages. Ils génèrent des dividendes tout en étant assujettis à une réduction d’impôts intéressante.

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Le Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO) : un coup de pouce des employeurs

Le Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO) : un coup de pouce des employeurs

Le Plan d’Epargne Retraite Collectif est un plan d’épargne salariale mis en place dans le cadre de l’entreprise.

Comme le Perp, le Perco est un système d’épargne dédié à la préparation de la retraite. Ce placement permet de préparer l’avenir en se constituant des revenus complémentaires servis sous forme de capital ou de rente viagère.

Le principe du PERCO

Comme pour le PERP, le PERCO est un placement d’épargne dont chaque versement est déductible de l’impôt sur le revenu. A cela s’ajoute la possibilité pour l’entreprise de verser également des sommes déductibles. Le capital ainsi accumulé est libéré sous forme de capital ou de rente viagère dès le départ à la retraite du salarié.

Fonctionnement du PERCO

La souscription consiste à adhérer à un « groupement d’épargne individuelle pour la retraite », dans un cadre associatif. Tous les salariés peuvent adhérer à un PERCO. L’entreprise peut abonder les versements volontaires du salarié (ou du dirigeant) dans la limite du triple de ces versements (avec un plafond fixé à 5 324 € pour 2008). L’abondement est déductible des bénéfices imposables de l’entreprise. Les versements volontaires du salarié (hors sommes issues de la participation) peuvent s’élever à 25% de sa rémunération annuelle brute. Les versements ne sont pas plafonnés. Ces versements sont déductibles de l’impôt sur le revenu. Il est possible de cumuler un PERCO et un PERP.

L’argent investi est bloqué jusqu’à l’âge de la retraite sauf en cas d’invalidité, décès, surendettement ou d’expiration des droits aux allocations chômage. La rente viagère servie au dénouement du PERCO est imposable seulement à hauteur de 40 % aprés abattements si perçue avant 70 ans et 30 % aprés 70 ans, contre 90% pour un PERP. Les intérêts en cas de sortie en capital sont exonérés d’impôt et seuls les prélèvements sociaux de 11 % devront être acquittés.

Les PERCO sont proposés par les entreprises relevant du code des assurances, les institutions de prévoyance ou les organismes mutualistes. En résumé : Le PERCO est un système d’épargne intéressant à la fois pour les entreprises et leurs salariés. Les avantages fiscaux sont sur les versements. Le rendement de ces produits est assez bas (de l’ordre de 4%).

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Perp : l’outil dédié pour une retraite sereine

Perp : l’outil dédié pour une retraite sereine

Dans un système où les retraites ne sont plus garanties à 100%, le Plan d’Epargne Retraite Populaire abrégé en PERP permet de préparer l’avenir en se constituant des revenus complémentaires.

Ce produit lancé en 2004 a connu depuis sa création des hauts et des bas. Moins avantageux fiscalement que le PEA, le PERP constitue toutefois une bonne solution d’épargne en prévision de la retraite.

Le principe du Plan d’Epargne Retraite Populaire

Le Perp est un système d’épargne dont chaque versement est libre et déductible du revenu imposable dans la limite de plafonds indexés sur le plafond annuel de la sécurité social. Le capital et les dividendes sont servis sous forme de rente viagère lors du départ à la retraite.

Comment fonctionne le PERP ?

Le titulaire d’un PERP peut y verser ce qu’il veut quand il veut. Les sommes versées sont déductibles du revenu imposable dans la limite d’un plafond individuel égal à 10% des revenus professionnels nets de cotisations sociales et de frais professionnels de l’année précédente retenus dans la limite de 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale de l’année précédente (soit un maximum de 25 747 euros en 2008) ou 10% du plafond annuel de la sécurité sociale de l’année précédente soit 3 218 euros pour les versements réalisés en 2008. L’exonération des prélèvements sociaux (sauf ISF) est acquise si le titulaire respect strictement ces conditions légales.

Les sommes sont bloquées sur le PERP jusqu’au départ en retraite du titulaire sauf dans 3 cas : en cas d’invalidité ; en cas de fin de droit à l’allocation chômage suite à un licenciement ; en cas de liquidation judiciaire si la personne n’est pas salariée.

Le PERP est un contrat d’assurance collectif souscrit par une association d’épargnants auprès d’une compagnie d’assurances, d’une mutuelle ou d’une institution de prévoyance. Ouvrir un PERP à titre individuel revient à devenir adhérent de l’association. Les montants sont investis dans différents supports, tels que des SICAV ou des FCP. Une partie des fonds est conservée « en euros ». Cette partie devient de plus en plus importante au fur et à mesure de l’approche de la retraite du titulaire. Ces fonds « en euros » produisent des intérêts qui s’ajoutent au capital. Au moment de la retraite, les fonds sont débloqués uniquement sous forme de rentes viagères.

En cas de décès du titulaire du PERP, les fonds peuvent être reversés sous forme de rentes viagères au conjoint du titulaire, ou à un autre bénéficiaire désigné dans le contrat.

En résumé : Le Perp est un contrat d’assurance ouvert à tous. Chaque versement est déductible de l’impôt sur le revenu. La sortie du contrat est uniquement sous forme de rente viagère.

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Comment préparer financièrement ma retraite ?

Comment préparer financièrement ma retraite ?

A partir de 50 ans, l’échéance du départ à la retraite approche. Pour garder le même niveau de vie, il faut anticiper en plaçant ses deniers de façon adaptée et tant que possible sur des solutions défiscalisantes.

Il est fini le temps où la pension de retraite était confortable ! Aujourd’hui et encore plus demain, l’épargne privée va devoir suppléer aux versements de la sécurité sociale et des complémentaires. Pour garder le même niveau de vie qu’en étant en activité, il est désormais courant de voir les quinquas investir dans des opérations de défiscalisation immédiates ou plus lointaines. Le but étant bien sûr de faire échapper au maximum ses revenus « confortables » de fin de carrière des griffes du fisc tout en préparant activement sa retraite.

Les solutions envisageables pour préparer la retraite

L’assurance vie :

C’est la solution préférée des Français pour se constituer une rente viagère confortable. Ses avantages ? L’assurance vie permet de placer sans limites des fonds tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse (taxations à 7,5% pour un contrat de plus de 8 ans avec un abattement annuel de 4 600 euros pour un célibataire ou 9 200 euros pour un couple). En cas de décès, l’abattement par bénéficiaire sur le capital transmis passe à 152 500 euros avec une taxation au-delà de ce seuil de 20 %.

Le Plan d’épargne en actions (PEA) :

Mieux encore que le PERP pourtant dédié à la préparation de la retraite, ce placement en actions françaises et européennes bénéficie après cinq ans, de l’exonération d’impôts sur les plus-values. Son principal inconvénient : On ne peut y verser que 132 000 euros. Le PEA permet de sortir en rente viagère non imposable après huit ans de détention.

Le Plan d’épargne retraite populaire (PERP) :

C’est l’outil dédié à la préparation de la retraite mais fiscalement, l’intérêt est moindre que dans le cas du PEA. La rente viagère servie au moment de la retraite est en effet imposable selon les mêmes modalités que les pensions et retraites servies par les régimes d’assurance vieillesse ou de retraite complémentaire (ARRCO, AGIRC …) après abattements de 10 et 20 %.

L’immobilier :

En différents dispositif,s les opportunités de défiscalisation des placements immobiliers sont sans conteste un choix à privilégier pour se constituer un capital à moindre coût (pour en savoir plus, visitez nos pages dédiées).

En résumé : Pour préparer sa retraite, les solutions défiscalisantes sont nombreuses à court terme (PEA) mais surtout à moyen terme (investissements locatifs, assurance vie principalement).

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Investir dans les Ehpad, pourquoi et comment ?

Investir dans les Ehpad, pourquoi et comment ?

Ces dernières années, l’espérance de vie n’a cessé de s’améliorer et l’on parle aujourd’hui de seniors du quatrième âge avec les 10 % de la population âgés de plus de 75 ans.

Dépendants ou semi-dépendants, ces retraités ont besoin d’un endroit pour vivre confortablement. D’où l’importance des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou Ehpad.

Dans le secteur immobilier, il s’agit d’un investissement rentable. Tout savoir sur ce type de placement.

Investir dans un Ehpad les avantages

Investir dans un Ehpad consiste à acheter une chambre au sein de l’établissement et sa gestion sera assurée par un exploitant expérimenté. Investissement porteur, cette solution vous permettra de venir en aide aux personnes âgées dont le nombre ne cessera jamais de s’accroitre dans une population vieillissante. Pour mieux comprendre, je vous invite à jeter un oeil ici

Qui plus est, la concurrence est moindre, car les pouvoirs publics limitent les agréments pour la construction de nouveaux bâtiments pour seniors. Autre avantage considérable, les suroffres sont quasi inexistantes, ce qui n’est pas le cas pour les autres types de résidences gérées comme les résidences de tourisme. En ce qui concerne le rendement avec ce type de placement, il est estimé à 4,5 % ou plus pour les établissements acquis sur le marché secondaire.

Pour ce qui est de la fiscalité, l’investissement dans un Ehpad vous permet de choisir entre deux régimes fiscaux : le Censi-Bouvard avec une réduction d’impôt de 11 % du prix du bien qui ne dépasse pas les 300 000 euros, et le loueur en meublé avec des revenus non imposés, déclarés en BIC ou micro-BIC.

Les risques d’investissement dans un Ephad

Même si l’investissement dans un Ehpad est assuré, il faut toujours prévenir les risques. En effet, vous aurez du mal à modifier l’Ehpad en résidence classique en cas de refus de renouvellement de l’agrément par l’État ou de faillite d’un exploitant.

Il faudra donc bien choisir l’exploitant et miser sur ceux qui ont déjà de l’expérience. Les plus intéressants sont les groupes qui ont plusieurs lits et établissements à leur actif. N’hésitez pas à vous renseigner sur ces gestionnaires d’Ehpad en consultant des sites spécialisés comme ehpad.fr.

Le rendement avec les Ehpad

En collaborant avec les exploitants sérieux, vous avez la garantie d’obtenir du rendement avec votre investissement.

Cependant, vous devez toujours prendre le temps de bien lire le contrat de bail commercial qui a une durée moyenne de 9 ans. Vous aurez également à vérifier les rentabilités et tout connaitre sur les détails cachés comme les travaux évoqués par les articles 605 et 606 concernant les réparations courantes (peinture, porte) et les grosses réparations (nouvelle chaudière, réfection toiture).

La vigilance est donc de mise si vous optez pour un établissement ancien. Autre point à vérifier, la revalorisation des loyers dépend essentiellement de la stabilité du marché, ainsi, une baisse de revenu de 20 % est à prévoir en cas d’inflation.

Enfin, si un jour vous avez besoin de liquidité, il vous sera facile de revendre votre placement, car le rendement est très attractif, tandis que la gestion est assurée avec le marché secondaire.

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